Rennes Métropole a fait le choix d’inscrire sa politique de l’habitat dans une démarche volontariste. En 2005, son PLH visait à anticiper les enjeux de la RT2012. En 2016, il vise désormais à anticiper la RT 2020 en prenant le pas de la construction passive.
Anticiper l’action future
Ainsi, une partie des marchés publics sera conditionnée à l’obtention du label Bâtiment Passif :
Pour préparer les acteurs aux futures Réglementations Thermiques (RT) […], chaque nouvelle opération d’aménagement contractualisée avec Rennes Métropole développera un îlot en label « Passivhaus ».
Il s’agit d’un enjeu de développement durable mais également d’une approche pragmatiste et réaliste des actions à venir.
L’expérimentation a ainsi clairement vocation à poser les bases d’une généralisation de ce mode constructif :
Les innovations et les apprentissages développés seront capitalisés et des enseignements en seront tirés […] pour guider l’action future.
Ces innovations pourront d’ailleurs être soutenues dans le cadre de la ligne budgétaire « innovation habitat » (page 94 du PLH).
Deux projets répondent d’ores et déjà à ce Plan local d’Habitat : la ZAC Plaisance et l’îlot de l’Octroi.
Une première française
C’est une première en France car le label Bâtiment Passif est clairement énoncé avec ses critères.
Aux quatre coins de l’Europe, celui-ci est toujours plus pris comme référentiel dans de grandes villes comme Anvers, Bruxelles, Francfort, Oslo, au Luxembourg, en Irlande et peut-être bientôt à New-York.
Mais en inscrivant le principe de certification dans son PLH, la ville de Rennes place la barre encore un cran au-dessus. Il ne s’agit plus seulement de s’inspirer de la démarche passive, mais bel et bien de la garantir à travers un label. Et ainsi de s’assurer une politique de l’habitat à la pointe de l’excellence énergétique…
Vous pouvez retrouver le Plan Local de l’Habitat de Rennes Métropole en cliquant ici