Il y a dix ans, la toute première maison passive sortait de terre. Après une décennie, plus de 200 bâtiments sont certifiés passif sur le territoire et on estime à 2 000 leur nombre en France.
Mais comment vit-on en maison passive ? Est-ce si différent d’une construction traditionnelle ? Pour le savoir, nous avons interrogé 50 résidents de maisons individuelles labellisées passives.
Une maison qui satisfait sur tous les plans
Le premier constat de cette enquête est que 96 % des sondés sont satisfaits de vivre en maison passive. Satisfaction de vivre en faisant des économies et en prenant soin de la planète… Mais surtout, satisfaction de mieux vivre ! En effet, 74 % des participants à l’enquête jugent leur maison « très confortable ». De quoi tordre le cou aux idées reçues sur les maisons passives !
Ceux qui ont déjà participé aux Journées Portes Ouvertes Maison Passive doivent connaître cette sensation de confort immédiat, cité à 68 % par les répondants. Si par « confort », on sous-entend de premier abord un confort thermique (21° C de température intérieure en moyenne), ce confort s’étend à l’acoustique (grâce à l’isolation renforcé) et l’hygiène (la ventilation double flux, en renouvelant l’air, bannit également microbes et virus).
Un confort très souvent couronné par la labellisation, qui joue à la fois le rôle de certitude d’une construction qualitative et pérenne (dans 54 % des cas), mais aussi de valorisation du travail de l’équipe de conception ou encore d’argument majeur en cas de revente.
Téléchargez l'enquêteDes économies qui se chiffrent
Côté économies, si construire passif nécessite encore un surinvestissement, 86 % de sondés trouvent leur maison « beaucoup plus économe » comparée à leur résidence précédente.
Les habitants ont pu exprimer dans cette enquête les économies qu’ils réalisent mensuellement grâce à leurs factures d’énergie réduites.
Pour 64 % des sondés, l’économie se chiffre à 100 € minimum par mois, en comparaison avec leur habitation précédente, construite traditionnellement. Une économie qui amoindrit le surinvestissement initial, de plus en plus vite comblé face à la hausse du prix des énergies.